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Les champs  sont encore gorgés d’eau froide. Impossible d’y transplanter ou semer des légumes avant encore plusieurs jours. Encore moins d’y entrer avec de la machinerie.

Mais sous les tunnels chenille, c’est une autre réalité. Il y a fait quelques degrés de plus, et sous leur toile, le sol y est à l’abri de la pluie et se draine beaucoup plus rapidement. Les travaux aux champs sont commencés.

C’est ce moment de l’année, où on a tous hâte de manger frais et croquant. 

Pour les maraîchers, le printemps rime avec course acharnée, où toutes les tâches doivent s’accomplir en même temps, et où de petits détails peuvent faire toute la différence entre une récolte hâtive ou un légume qui arrive 1 semaine en retard.  

C’est ce que nous appelons chez nous « la folie des primeurs ». 

Une mince paroi de plastique sépare l’hiver de l’été. Une journée le Soleil nous chauffe la couenne, et l’autre la neige tombe en abondance. Mars, cela rime avec contraste.