Les champs  sont encore gorgés d’eau froide. Impossible d’y transplanter ou semer des légumes avant encore plusieurs jours. Encore moins d’y entrer avec de la machinerie.

Mais sous les tunnels chenille, c’est une autre réalité. Il y a fait quelques degrés de plus, et sous leur toile, le sol y est à l’abri de la pluie et se draine beaucoup plus rapidement. Les travaux aux champs sont commencés.

Saviez-vous, que les fanes de radis cela se mange?

Dans notre petite bulle de printemps dans la serre, nos mains sont occupées à bichonner vos futurs repas. D’une certaine manière, on s’invite à votre table, dans votre routine nourricière. C’est le privilège de notre métier : vous nourrir.

C’est ce moment de l’année, où on a tous hâte de manger frais et croquant. 

Pour les maraîchers, le printemps rime avec course acharnée, où toutes les tâches doivent s’accomplir en même temps, et où de petits détails peuvent faire toute la différence entre une récolte hâtive ou un légume qui arrive 1 semaine en retard.  

C’est ce que nous appelons chez nous « la folie des primeurs ».