Les champs  sont encore gorgés d’eau froide. Impossible d’y transplanter ou semer des légumes avant encore plusieurs jours. Encore moins d’y entrer avec de la machinerie.

Mais sous les tunnels chenille, c’est une autre réalité. Il y a fait quelques degrés de plus, et sous leur toile, le sol y est à l’abri de la pluie et se draine beaucoup plus rapidement. Les travaux aux champs sont commencés.

Saviez-vous, que les fanes de radis cela se mange?

Dans notre petite bulle de printemps dans la serre, nos mains sont occupées à bichonner vos futurs repas. D’une certaine manière, on s’invite à votre table, dans votre routine nourricière. C’est le privilège de notre métier : vous nourrir.

C’est ce moment de l’année, où on a tous hâte de manger frais et croquant. 

Pour les maraîchers, le printemps rime avec course acharnée, où toutes les tâches doivent s’accomplir en même temps, et où de petits détails peuvent faire toute la différence entre une récolte hâtive ou un légume qui arrive 1 semaine en retard.  

C’est ce que nous appelons chez nous « la folie des primeurs ». 

Une mince paroi de plastique sépare l’hiver de l’été. Une journée le Soleil nous chauffe la couenne, et l’autre la neige tombe en abondance. Mars, cela rime avec contraste.

À la maison, nous sommes des ‘locageeks’. Il est très fréquent aux repas que  nos enfants passent des commentaires du genre : ‘est-ce que c’est le fromage qui est fait avec le lait de la ferme de la maman d’Alek?’ ou encore ‘Moi si ce n’est pas les concombres d’Anny je n’en mange pas!’ et le mystère classique ‘Mais je ne comprends pas, c’est qui qui a fait les Cheerios?’.

C’est la troisième année que nous démarrons nos plants dans une vraie serre professionnelle. C’est un réel bonheur à chaque fois d’y réveiller le printemps quelques semaines en avance.

Vous nous le demandez depuis plusieurs années, et c’est maintenant que cela se fait.
8 semaines de paniers bio hebdomadaires, du 11 juillet au 29 août.
Point de ramassage à la ferme à St-Bruno-de-Guigues, les vendredis de 15h à 18h.

En ce moment, dans notre beau Témis, il y a beaucoup de belles initiatives qui mijotent et développent leurs saveurs doucement.

Il existe des irréductibles qui veulent voir neiger jusqu’au début avril. On les appelle des producteurs de fraises.